Le conflit entre Israël et les Palestiniens est un conflit sur un territoire nommé la Palestine ; il date de 1948, année de la proclamation de L’État d’Israël. Néanmoins, dès les débuts, le conflit Israélo-Palestinien s’est révélé être un conflit de nature religieuse entre le monde arabo-musulman et Israël.
En dépassant le seuil de soixante-dix années de conflits, le problème Israêlo-arabe tend à s’éterniser à l’instar d’autres conflits religieux dont le fameux conflit sempiternel entre les musulmanas chiites et les musulmans sunnites.
À la lecture de la Bible, les israéliens s’avèrent les propriétaires majoritaires du pays avec une minorité palestinienne (Voir les récits de guerres entre le roi Saül et les Philistins et les guerres et les alliances entre le roi David et les Philistins).
Historiquement, les israélites étaient extrêmement rebelles envers la domination grecque et l’occupation romaine. À ces époques, le Palestine n’existait pas et les palestiniens n’étaient pas organisés en une quelconque entité étatique.

Ce sont les romains qui ont donné le nom de la Palestine au pays d’Israël ; et suite aux révoltes successives contre l’occupation romaines, entre l’an 70 et 135, les romains ont interdit aux rebelles juifs l’accès à Jérusalem. Depuis, les juifs ont été condamnés à vivre en diaspora. Il s’agit d’une nouvelle diaspora après la diaspora babylonnienne du VIe siècle avant Jésus-Chrit.
Fondé sur les principes de la Torah et de l’Évangile adoptés par le Coran, l’Islam a fait des juifs l’ennemi juré des musulmans. De plus, l’Islam a fait d’al-Quds un territoire sacré et du temple d’al-Aqsa un lieu de prière et de pélerinage des musulmans à travers le monde.
Rappelons que le temple al-Aqsa a été consruit par les conquérants arabes, bien après la mort du prophète de l’Islam. Ils le construisirent à la suite du temple juif que les romains avaient détruit à la suite des révoltes juives des années 70-135. Depuis, al-Quds et son temple al-Aqsa sont devenus un lieu de pélerinage et un symbole de la foi musulmane.
Dès lors, l’occupation de Jérusalem par les juifs, en 1948, est ressentie par les musulmans comme une atteinte de la foi musulmane. C’est pratiquement le même ressentiment exprimé par les juifs dans leur Bible envers Babel qui avait détruit leur premier temple et les a exposé à l’exil forcé ; la Bible traite Babylone de « Prostituée ».
Sur ce fond de toile, la déclaration de l’État d’Israël en 1948 a été rejetée par les arabes non pas sur une base politique mais religieuse. Poue sa part, l’ONU a proposé le partage du pays entre les deux peuples mais les arabes ont refusé la proposition onusienne. Ils ont attaqué Israël et ils ont perdu la guerre et, pendant la guerre de 1967, au lieu de récupérer la Palestine, ils ont perdu et la Palestine et Sinai et le Golan…

L’Egypte qui a accepté la proposition israélienne fondée sur « la terre contre la paix » a récupéré la péninsule de Sinai ; la Syrie qui refusait « la terre contre la paix » n’a pas récupéré le Golan, à ce jour. Dans leur ensemble, les arabes ont préféré ni paix ni guerre et ils refusaient les propositions de paix qui deviennent de plus de plus plus moins sérieuses que celle de 1948.
La raison profonde derrière cela est double : les dirigeants des pays arabes profitaient de la question palestinienne pour maintenir la dictature sous prétexte de la présence d’un ennemi étranger qu’est Israël. Et les dirigeants palestiniens ne pouvaient faire des concessions majeures de peur d’être taxés de traîtres ….
Financés par les pays arabes, les organisations des dirigeant palestiniens devaient servir les agendas des pays arabes en maintenant le conflit en flammes. De son côté, Israël ne pouvait aller plus loin dans ses concessions territoriales tant qu’il n’a pas de garanties internationales que les arabes ne vont pas l’extirper une fois l’Etat palestinien constitué.
Avec le temps, la géopolitique a changé au Moyen Orient, la puissance n’est plus entre les mains des arabes (ex. le déclin de l’Irak de Saddam Hussein et la Syrie des Assad) mais entre les mains de la Turquie et surtout de l’Iran. Une géopolitique s’établit se nourissant du sempiternel conflit chiite-sunnite.
Concomitamment, il se trouve que les Palestiniens sont divisés en deux : Fath en Cisjordanie et le Hamas à Ghazza. Et, en toute vraisemblance, il s’avère que Hamas s’est armé de missiles iraniens (le futur va expliciter au mieux ce nouveau tournant). Dans cette hypothèse, l’Iran ent tant qu’ennemi des USA et d’Israël semble prendre sa revanche par le truchement de Hamas.

Préparé à la guerre avec des missiles sans précédant, Hamas à saisi l’occasion du problème juridique du quartier Cheikh al-Jarrah en Israël et le rassemblement de grands milliers de musulmans au temple al-Quds pour rallumer la guerre et faire plaisir aux arabes et aux musulmans en brûlant Israël sous l’effet de milliers de missiles …
Et, comme à l’accoutumeé, Israël riposte par des bombardements massifs … Et depuis 1948, on est pas sorti des sentiers battus : les palestiniens attaquent, sous prétexte du droit de résistance à l’occupation, Israël riposte aux attaques, les palestiens crient au secours, l’opinion arabe s’indigne et proteste, les grandes puissances interviennent pour le retour au calme …
Au demeurant, la résolution du conflit Israélo-arabe aura besoin d’être prise en charge par l’oganisation onusiènne si Israël et les palestiniens acceptent de trouver une solution optimale au prix de dialogue constructif, ouvrant la voie à des concessions douleureuses et des opérations césariennes !
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