L’interminable conflit israélo-arabe, la démocratie retardée à jamais dans les pays arabes, les attaques du 11 septembre 2001 perpétrées par des militants d’Al-Qaeda contre les États-Unis, les guerres américaines contre les Talibans d’Afghanistan en 2001 et l’Irak de Saddam Hussein en 2003 m’ont poussé vers l’étude abécédaire du fait religieux judéo-chrétien.
Dans le sillage d’événements sans cesse fracassants dans le monde arabe, l’avènement de l’État islamique en Irak et en Syrie (Daech) en 2014 et les événements dramatiques qui en découlèrent m’ont amené à approfondir ma connaissance des soubassements de la tradition musulmane.
Mon installation au Canada depuis l’année 2007 m’a permis d’étudier la Bible, de côtoyer quelques pasteurs, de fréquenter les bibliothèques et de m’inscrire à l’université pour mieux comprendre le Coran et ses sources bibliques. C’est dans cette perspective que s’inscrit mon livre intitulé « Le Seigneur de l’Aube entre Mohamed et Jacob : étude comparative entre le Coran et la Bible ».
Dans le cas d’espèce, la question centrale consiste à savoir qui est le personnage qui se trouve au cœur de la Sourate du Seigneur de l’Aube : le prophète Mohamed ou le patriarche Jacob? Une approche herméneutique alliant le Coran, l’exégèse musulmane, la Bible et des Écrits parabibliques serait-elle à même d’éclairer notre quête et de répondre à nos interrogations ancestrales?
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Le prince héritier saoudien, Ibn Salmane, a ouvert le ball d’une hypothétique réforme de l’islam lors d’une émission télévisée en date du 27 avril 2021.
Pour sa part, l’imam d’al-Azhar, Cheikh Ahmed el-Tayeb, semble tenter de s’alligner sur le discours du prince saoudien.
De son côté, le président égyptien, Abdelfettah Sissi, avait publiquement exhorté auparavant l’imam d’al-Azhar sollicitant une réforme du discours religieux mais en vain … !
S’agissant de la réforme du relgieux, il semble qu’al-Azhar s’avère plus attentif au ton du prince saoudien qu’aux sollicitations du président égyptien ! À chacun sa chance dans la vie !
Que se passe-t-il dans le monde musulman pour le moment ? Et de quelle réforme s’agirait-il ? S’agira-t-il de :
La mise en place de la laîcité à l’occidentale ?
La mise en place de la démocratie à l’occidentale ?
la liberté de croyance à l’occidentale ?
la liberté de la recherche académique ?
la liberté d’opinion et d’expression véridique ?
la liberté de production littéraire et artistique ?
le respet des droits de la femme et de l’enfant ?
le respect des droits de la personne et des des minorités ?
Pour le moment, il ne s’agit que de paroles en l’air qui ont besoin d’être concrétisées par des textes de lois et des actions concrètes et percutantes.
En attendant, la question de la réforme du discours de l’islam demeure sur la table et chacun entendrait la réforme du discours religieux à sa manière …. !
La question de la réforme de l’islam n’est donc pas encore sortie de l’auberge ! Cependant, le train de la modernité continue son chemin, à son rythme, comme à l’accoutumée !
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Le débat autour de l’islam en France se renouvelle chaque fois qu’un individu d’obédience musulmane tue une personne non musulmane pour des motivations d’inspiration religieuse.
Lorsque l’assaillant accomplit son forfait en vociférant le nom d’Allah, il est très difficile de ne pas penser à l’islam. Cependant, pointer du doigt la religion de l’assaillant risque de créer un tollé à l’intérieur du pays comme à l’international, spécialement au niveau du monde musulman.
Dans la foulée des événements, d’aucuns sont plus français que les français et plus européens que les européens ; d’autres diront que le crime commis est un acte isolé et qu’il ne faut pas faire de l’amalgame ; d’autres encore utilisent la langue de bois et le politiquememt correct.
C’est un dilemme !
Faudra-t-il engager un débat au sein de la communauté musulmane ?
Faudra-t-il créer des passerelles de dialogue interreligieux ?
Faudra-t-il engager le débat au niveau des instances académiques ?
Faudra-t-il situer le débat au sein des instances européennes, voire mêmes au sein des instances onusiennes ?
Faudra-t-il simplement traiter l’affaire comme étant un crime isolé, indépendamment des motivations d’origine religieuse de l’assaillant?
Dans tous les cas de figure, la question des crimes d’inspiration religieuse reste posée en France ! Néanmoins, il est déplorable de constater que les « bons musulmans » au sens laïc du terme soient taxés par certains extrémistes de « musulmans Hypocrites », voire même de « mécréants », de « harki(s) / traitres » et de rapporteurs de la classe.
Que c’est difficile d’être plus français que les français et plus européens que les européens !
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L’exégète Tabari (839-923) nous laisse entendre que la Sourate 48 dite Sourate al-Fath concerne la conquête de la Mecque alors que la Sourate en question ne nous dit pas clairement qu’il s’agit de la conquête de La Mecque sous l’autorité militaire du prophète de l’Islam. À regarder de plus près, la Sourate al-Fath ne nous dit rien, ni sur la ville de La Mecque, ni sur la ville de Médine. De même, la Sourate en question n’évoque rien de la population mecquoise et leur idoles que nous décrit la tradition musulmane. Bref, La Mecque et la conquête de La Mecque ne sont pas clairement énoncées dans la Sourate al-Fath.
Examinons à cet effet quelques versets et quelques données de la tradition musulmane !
Le verset 12 de la Sourate al-Fath dit : « Vous pensiez plutôt que le Messager et les croyants ne retourneraient jamais plus à leurs familles. Et cela vous a été embelli dans vos cœurs ; et vous avez eu de mauvaises pensées. Et vous fûtes des gens perdus. »
La lecture de ce verset laisse entendre que les habitants de la ville (ou pays) en question avaient chassé le prophète et ses compagnons de leurs territoires et qu’ils pensaient que le prophète et ses compagnons ne pouvaient plus jamais retourner dans leur pays d’origine pour s’y installer de nouveau et y vivre avec leurs familles. De même, la lecture de ce verset laisse entendre que, contrairement aux desseins de leurs opresseurs, le « Messager et les croyants » ont fini par retourner dans leur pays et retrouver leurs familles.
Or, fort est de constater que la tradition musulmane nous raconte que le prophète Mohamed avait promis à ses alliés de Médine, – al-Aws et al-Khazrajb –, de ne plus retourner à La Mecque[1]. Aussi, la tradition musulmane nous laisse-t-elle entendre que le prophète Mohamed n’avait laissé pratiquement personne des siens à La Mecque lors de son départ vers Médine. C’est dire qu’il y a une discordance flagrante entre l’énoncé de la Sourate al-Fath et les dires de l’exégèse musulmane !
Notons en passant que l’hagiographie du prophète Mohamed n’avait été écrite qu’environ deux siècles après la mort du prophète étant donné que Abdelmalek Ibn Hicham, auteur présumé de ladite hagiographie, est mort en 833 alors que la mort du prophète de l’Islam date de 632.
Photo :la première signature-dédicace de mon livre intitulé : « Le Seigneur de l’Aube entre Mohamed et Jacob : étude comparative entre le Coran et la Bible ».
Mieux encore, la tradition musulmane nous apprend que le prophète Mohamed et ses compagnons sont restés à Médine après la supposée conquête de La Mecque. Or, cette donnée de la tradition musulmane s’oppose clairement à l’énoncé du verset 12 de la Sourate al-Fath ; celui-ci se moque des pensées de ceux qui pensaient que le prophète et ses compagnons ne retourneraient jamais à leurs familles ; le verset en question dément leurs conjectures et les traite de « gens perdus ». C’est dire, en somme, que l’énoncé de la Sourate al-Fath ne corrobore pas la thèse de l’exégèse musulmane.
Sur un autre plan, Les versets 18 à 21 de la sourate al-Fath font référence à des butins que les croyants avaient ramassés et à d’autres butins que Dieu leur avait promis. L’énonce des versets 18 et 19 énonce ce qui suit : « [..] Allah les a récompensés par une victoire proche ainsi qu’un abondant butin qu’ils ramasseront. Allah est Tout Puissant et Sage. »
Sur ce point, il y a lieu de se demander si La Mecque vaut la chandelle d’être conquise ! Autrement dit : « Quel butin les combattants du prophète Mohamed pourraient-ils obtenir du désert mecquois pour que le Coran puisse en parler pompeusement !? »
Au vu de ce qui a été établi, nous pouvons constater que l’analyse textuelle du texte coranique peut nous dévoiler les défaillances de l’exégèse musulmane et nous sonder l’abîme qui sépare l’énoncé de la Sourate al-Fath de l’énoncé exégétique. Dans cette perspective, l’étude comparative entre le Coran et la Bible devient une source d’éclairage dans la lecture des ambiguïtés des textes coraniques. C’est en bref, l’approche que je préconise dans l’analyse herméneutique des textes coraniques.C’est l’approche que j’ai appliqué dans mon essai portant sur la Sourate 113 dite Sourate du Seigneur de l’Aube ; mon essai est publié sur Amazon en auto-édition sous l’intitulé : « Le Seigneur de l’Aube entre Mohamed et Jacob : étude comparative entre le Coran et la Bible ».
À mon avis, l’erreur que commettent de nombreux chercheurs et islamologues consiste à considérer le Coran comme étant une source biographique du prophète de l’Islam et un livre d’histoire reflétant la naissance de l’Islam. Or, le Coran se présente autrement : c’est un corpus qui reflète un discours judéo-nazaréen qui reproduit à ses façons les lois, les récits et les écrits bibliques et parabibliques ! J
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Mon livre intitulé « Le Seigneur de l’Aube entre Mohamed et Jacob : étude comparative entre le Coran et la Bible » est publié sur Amazon en deux versions : électronique et en papier. Voici ci-après un résumé du livre:
Le Seigneur de l’Aube est l’un des Seigneurs divins qui accrochent l’attention du lecteur du Coran. La Sourate 113 intitulée « Sourate de l’Aube » nous laisse entendre que ce Seigneur divin se distingue des autres Seigneurs coraniques par son pouvoir de protection contre le mal des êtres, contre le danger qui pointe de nuit, contre la magie et contre le mal de l’envieux. Dans cette optique, le Seigneur de l’Aube se présente comme étant un Seigneur auprès duquel le prophète Muhammad aurait demandé la protection contre le mal ambiant. […]
La tradition musulmane fait passer la Sourate de l’Aube tantôt pour mecquoise, tantôt pour médinoise ; elle ne nous explique pas clairement quel est le rapport entre le prophète Muhammad et la Sourate du Seigneur de l’Aube ; elle ne s’accorde pas sur la signification du Seigneur de l’Aube ; elle ne s’accorde pas non plus sur la signification des vocables comme « al-falaq », « al-ghassiq » et le verbe « waqaba » ; elle ne nous établit pas le rapport entre la signification du troisième verset (Ghâssiq idhâ waqaba) et « le pénis lorsqu’il se met en érection ». […]
En mariant le prophète Mohamed à neuf femmes à l’instar du roi David, la tradition musulmane transgresse cruellement l’ordonnance du troisième verset de la Sourate 4 qui n’autorise qu’un plafond de quatre femmes aux fidèles polygames. Au vu de ce que nous avons évoqué jusqu’à présent, nous constatons que la tradition musulmane avait fait du prophète Mohamed un personnage assemblant des traits de profile empruntés tantôt au patriarche Jacob tantôt au roi David. Rappelons que le jeune David avait marié une femme veuve mais très riche [abigaïl, la femme de Nabal] ; de même, le jeune Mohamed avait marié [Khadija], une femme veuve mais très riche. […]
Dans les développements qui suivent, nous entendons soumettre l’exégèse de la Sourate du Seigneur de l’Aube à un examen critique qui nous amènerait à déchiffrer l’identité du Seigneur de l’Aube dans une approche comparative entre le Coran et les récits bibliques. L’objectif finale serait donc d’identifier aussi bien le Seigneur de l’Aube que le prophète innommé dans le texte coranique. Nous allons par la même occasion tenter d’identifier « les méchants et les envieux », « les dangers nocturnes » et « les souffleuses dans les nœuds » qui sont évoqués de façon concise, énigmatique et allusive dans la Sourate du Seigneur de l’Aube. Notre essai nous amènera tout d’abord à examiner l’exégèse coranique de la Sourate du Seigneur de l’Aube qui brosse un portrait du prophète Mohamed aux traits du patriarche Jacob. Il nous amènera par la suite à découvrir l’intérêt de l’étude comparative entre le Coran et la Bible et à explorer le monde de la Bible et ses rapports avec le Coran. Cette démarche nous amènera à savoir si la Sourate en question porte sur le prophète Mohamed ou bien sur le patriarche Jacob. Le lecteur qui nous suivra dans les dédales de ce cheminement sera mieux outillé pour juger notre essai intitulé : « Le Seigneur de l’Aube entre Mohamed et Jacob : étude comparative entre le Coran et la Bible ».
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